Découvrez l’île de Wallis : une escapade inoubliable avec notre service de location de véhicules

Bienvenue sur notre site web dédié à la location de véhicules sur l’île de Wallis, une destination d’exception nichée au cœur du Pacifique Sud. En plus de vous offrir un moyen pratique pour explorer cette île magnifique, nous vous proposons des services de location de voitures pour vous garantir une expérience de voyage sans souci. Plongez-vous dans l’histoire et la géographie fascinantes de Wallis, explorez sa biodiversité remarquable et laissez-vous transporter par la beauté naturelle de cette île.

Un aperçu de l’histoire et de la géographie de Wallis

L’île de Wallis, également connue sous le nom d’Uvea, est la plus grande des îles Wallis et Futuna, un territoire français d’outre-mer. Située à 260 kilomètres au nord-est de Futuna, Wallis est d’origine volcanique et offre un paysage varié, allant des collines verdoyantes aux côtes spectaculaires. Son histoire est étroitement liée à la migration polynésienne, et de nombreux vestiges archéologiques témoignent de l’occupation ancienne de l’île.

La vie sauvage unique de Wallis

La faune et la flore de Wallis regorgent de merveilles à découvrir. Les eaux environnantes abritent une multitude d’espèces marines, notamment des tortues, des dauphins et des poissons colorés. Profitez de votre location de véhicule pour vous rendre dans les zones de conservation protégées, où vous pourrez observer des oiseaux rares tels que les frégates et les pétrels.

La biodiversité terrestre de Wallis

En explorant Wallis avec notre service de location de véhicules, vous aurez également la chance de découvrir une flore diversifiée et luxuriante. Les forêts tropicales de l’île regorgent de plantes et d’arbres endémiques, dont certains sont utilisés dans la médecine traditionnelle. Tentez de repérer les orchidées sauvages qui parsèment le paysage et imprégnez-vous de la beauté naturelle qui vous entoure.

Louez un véhicule pour une expérience inoubliable à Wallis

Réservez dès maintenant votre véhicule avec nous et préparez-vous à vivre une aventure inoubliable sur l’île de Wallis. Profitez de la flexibilité offerte par notre service de location de véhicules pour explorer les merveilles naturelles de l’île, vous plonger dans son histoire fascinante et vous immerger dans sa biodiversité exceptionnelle. Contactez-nous dès aujourd’hui pour organiser votre séjour à Wallis et profiter de tous les avantages de notre service de location de véhicules.

Futuna et Alofi, archipel de Horn

L’île de Futuna et sa voisine Alofi forment l’archipel de Horn dans le Pacifique occidental. Cet archipel, isolé dans ce vaste océan apparaît à 250 km au sud-ouest de l’île de Wallis (avec laquelle elle constitue depuis 1981 le territoire français d’outre-mer de Wallis et Futuna), et à 300 km au nord-est de Fidji. Futuna a une superficie de 125 kilomètres carrés environ, Alofi ne couvrant pas plus de 19 kilomètres carrés.

Situées dans l’hémisphère sud près du 14° de latitude sud, elles ont un climat de type subéquatorial chaud et humide. Les températures moyennes y oscillent entre 27 et 28° et deux saisons se partagent l’année. D’octobre à mai, une saison chaude et très humide prédomine du fait de fortes influences océaniques; c’est durant cette période que des cyclones peuvent toucher l’archipel. De juin à septembre les alizés apportent une certaine stabilité et un temps plus agréable en que les températures n’évoluent guère.

Ce climat est à l’origine d’une forêt primaire dense restant étendue à Alofi avec de superbes arbres auxquels s’accrochent de magnifiques orchidées. Par contre cette forêt a été défrichée par endroits laissant la place aux cultures vivrières, mais aussi a une végétation secondaire constituée d’arbustes et de fougères, le « toafa ».

Les deux îles sont d’origine volcaniques ; elles sont apparues dans une zone compliquée géologiquement, au contact entre les plaques pacifique et indo-australienne; cette situation généra de nombreux séismes dont celui meurtrier de 1993 qui détruisit de nombreux bâtiments et provoqua un léger basculement de l’île de Futuna. Celle-ci est plus récente et naquit d’épanchements volcaniques vieux de 3 à 3,5 millions d’années. Les laves en coussins formées dans la mer constituent une des curiosités de l’île. Petit à petit, après son apparition, un platier corallien se forma autour de Futuna ; actuellement l’île se dresse à 524 mètres au mont Puke ; celui ci, dans le nord ouest, domine un plateau central et une plaine côtière étroite qui parfois cède la place à de petites plages, à des dalles coralliennes ou à des promontoires de roches volcaniques parfois impressionnants.

Alofi est séparée de sa voisine par un détroit large de 1,8 km environ, le « Vasa » ; plus ancienne que Futuna, elle est formée de gradins coralliens descendants vers le rivage à partir du mont Kolofau (417 m) ; celui ci est une sorte d’îlot volcanique dans la masse des terrasses coralliennes. Deux plages s’étendent au nord (Alofitai) et au sud (Sa’avaka); cette dernière est plus difficile d’accès. L’érosion a creusé des grottes dans le corail dont celle de Loka à l’est de l’île où a été créé un sanctuaire dédié à sainte Bernadette.

Peuplement de Futuna

Le plus ancien peuplement de l’archipel est lié à des mouvements de population entamés il y a plus de 2800 ans à partir de l’Asie du sud est ; à l’origine de ceux ci des peuples dits «austronésiens» qui, au contact des Océaniens de la région des îles Bismarck mirent au point une céramique très reconnaissable par ses décors et ses formes : la céramique  «Lapita»  qui jalonne leur progression vers l’est. Des tessons de cette poterie furent découverts lors de fouilles archéologiques sur le site d’Asipani au village de Fiua à Futuna .

Leur datation permet de remonter vers 800-750 avant JC. Des archéologues tels Christophe Sand et Daniel Frimigacci estiment que le site d’Alofitai à Alofi serait contemporain, voire plus ancien. Des campagnes de fouilles doivent commencer qui pourraient préciser cela.

A leur arrivée, les premiers habitants occupèrent les rivages à proximité de sources, puis s’avancèrent progressivement dans les vallées et les plateaux, occupés avant l’an 1000 de notre ère; des forts furent construits en altitude commençant à symboliser l’apparition de chefferies déjà fortes et souvent rivales à l’origine des villages actuels. Ces fortifications jouèrent un rôle important lors des tentatives d’invasion Tongiennes. Celles ci se terminèrent par des échecs aux XVème et XVIème siècles.

Les chefs traditionnels ou Aliki tirèrent un grand prestige de ces victoires face aux envahisseurs. Il y eu par la suite l’installation de Samoans à Anakele au XVIIIème siècle. Mais déjà un premier contact avait été noué avec les Européens, mais sans suite immédiate ; Le 28 avril 1616 aborda à Futuna pour deux semaines, le navire hollandais Eendracht commandé par Guillaume Schouten et Jacob Lemaire. Ce sont eux qui, après avoir baptisé le Cap Horn en firent de même avec Futuna et Alofi qui devinrent donc l’archipel de Horn !!! A noter d’ailleurs que selon Schouten, Alofi était alors peuplée. Jusqu’au 11 mai 1768 il n’y eut plus de contact avec l’Europe !! A cette date, Bougainville, croisant devant Futuna durant quelques heures l’appela « l’enfant perdu » tant elle lui semblait isolée dans le Pacifique.

De cette date au milieu du XIXème siècle, les chefferies vont continuer à émerger et poussent leurs peuples à redescendre vers la mer, vers les terres planes et humides plus propices à l’agriculture.

Durant ce siècle, de nouveaux contacts s’établissent avec des baleiniers qui pourraient être à l’origine de l’extension de maladies inconnues dans l’archipel ; celles ci ou des guerres seraient à l’origine de l’abandon d’Alofi. D’ailleurs lorsque le père Chanel avec les maristes débarquent à Leava en 1837, il note que l’île est dépeuplée !!

La mission

Celui ci dont la mission est de convertir les Futuniens remporte de très grands succès !! Mais ils ne pourront éviter son martyre en 1841 : il meurt sous les coups de Musumusu. Mais paradoxalement, c’est cet évènement qui provoquera la conversion des deux royaumes d’Alo et de Sigave !! Cela permettra de limiter les conflits entre les deux royaumes même si c’est à l’époque du père Chanel que se déroula la sanglante bataille de Vai qui marque la fin des conflits armés entre Alo et Sigave.

De 1850 à 1950 s’étend l’âge d’or de la mission ; les missionnaires organisent la vie des Futuniens mais sans trop toucher à leurs traditions. Ils sont solidement implantés à Kolopelu et des églises fleurissent à travers l’île, dans tous les villages; la basilique de Poi permet le développement d’un grand pèlerinage et de grandes cérémonie en l’honneur du père Chanel.

Petite remarque : nombre d’églises furent détruites ou très abîmées lors du tremblement de terre de 1993 ; elles furent remarquablement réédifiées.

Organisation des institutions

C’est en 1886 que le statut de protectorat fut octroyé à l’archipel de Wallis et Futuna. Ensuite, le 29 juillet 1961, une loi créa le territoire d’outre-mer de Wallis et Futuna. Celle ci a tenu compte des coutumes, de la religion et de l’isolement du territoire ; l’État est représenté à Futuna par un délégué qui assure l’ordre et la sécurité, mais aussi les relations extérieures, l’enseignement etc. Futuna est avec Wallis représentée au Parlement par un sénateur et un député. Une assemblée territoriale élue au suffrage universel comprend 20 élus dont 7 de Futuna ! Les deux royaumes d’Alo et de Sigave sont des circonscriptions territoriales dotées d’un conseil des ministres coutumiers présidé par un roi issu de quelques familles .

Futuna aujourd’hui

La population futunienne est d’origine polynésienne avec des apports des îles et archipels voisins : Samoa, Fidji, Wallis, Micronésie.

La population est regroupée dans la plaine côtière dans des villages-rue entre les falaises et la mer, des fale traditionnels côtoient des fale plus modernes mais tout cela est harmonieusement fleuri et ces habitations sont également entourées d’arbres fruitiers de toutes sortes (arbres à pain, citronniers, manguiers, cocotiers…). Plus proches de la falaise et dans les vallées apparaissent les tarodières , les bananiers, les enclos à cochons et les fours traditionnels (umu).

Futuna est une des dernières îles où les fêtes restent nombreuses; elles sont animées par des danses souvent très anciennes. Chaque village a sa fête qui se termine généralement par des katoaga durant lesquels nombre de cochons sont offerts au roi, aux chefs et aux personnalités invitées. Une plante joue un rôle extrêmement important pour ne pas dire primordial : le kava ; sa racine est utilisée pour confectionner un breuvage qui porte son nom ; Cette plante était véritablement sacrée dans l’ancien temps et la cérémonie durant laquelle le breuvage est bu rappelle les rapports hiérarchisés qui prévalent à Futuna. Elle se déroule soit sous la présidence des rois d’Alo ou de Sigave, soit sous la direction d’un chef ou d’un dignitaire. Au moment de la cérémonie, l’ordre protocolaire est précis et un maître de cérémonie officie; les racines de kava sont broyées dans de l’eau placée dans un tanoa ; le tout est filtré et le breuvage est alors distribué hiérarchiquement selon un protocole bien établi; lors du kava royal, le roi est le premier servi dans un bol en noix de coco; après la distribution, la fête ou katoaga peut commencer.